Face à une crise sanitaire sans précédent, et tout au long du confinement, les transporteurs de fonds ont continué leur activité. En effet, le maintien des flux de liquidité, l’abondement des automates bancaires, la mise en place des minima sociaux, ont nécessité la poursuite des activités de transport de fonds. Activités sensibles pour la continuité économique sur l’ensemble du terrotoire , les transporteurs de fonds avec l’engagement des salariés du secteur ont pleinement assurés leur mission.
Afin de limiter au maximum les risques de contaminations que ce soit dans les centre-forts comme dans l’espace réduit des véhicules blindés, les oganisations syndicales avec les organisations patronales ainsi que les instances ministérielles, ont mis en place un guide des bonnes pratiques.
Il est regrettable que certains concurrents en matière de moyens de paiement, autres que les espèces, aient joué la carte de la peur et de la contamination par des billets de banque, bien que sans fondement, afin d’augmenter leur part de marché. Les publications scientifiques existantes actuellement montrent que les liquidités n’emportent pas le risque supposé et il est loisible de voir au quotidien des échanges dans les commerces où les clients prennent les articles choisis qui sont ensuite manipulés par le commerçant ou la caissière avant d’être rangé à nouveau par le client. Ces manipulations multiples et croisées étant des vecteurs bien plus concrets de transport et d’échange du virus qu’un paiement en liquidité dont les valeurs sont entreposées plusieurs heures dans une caisse ou un porte monnaie. Mais psychologiquement, en matière d’inquiétudes face à une nouvelle menace, l’irrationnel est par trop souvent une réaction immédiate qui ôte toute réflexion, et dans notre cas nous empêche de mesurer la réalité de tous les gestes que nous faisons comme ceux des autres autour de nous.
Quoiqu’il en soit, les transporteurs de fonds avec leurs équipes ont répondu présent et continueront de vous accompagner au quotidien.